Pourquoi donc ?

Pourquoi donc ?

Je réponds de façon claire et directe à toutes les questions essentielles, en une minute chrono ! Si vous cherchez le podcast Petits Curieux, c'est par ici: https://chosesasavoir.com/podcast/petits-curieux-2/ Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

  1. 5 HR. AGO

    Pourquoi le Louvre est-il devenu un musée ?

    Le Louvre, aujourd’hui l’un des musées les plus célèbres du monde, n’a pas toujours été un lieu d’exposition d’œuvres d’art. Avant de devenir un musée, il était un palais royal, symbole du pouvoir en France. Son évolution en institution culturelle est directement liée à la Révolution française. À l’origine, le Louvre était une forteresse construite au XIIᵉ siècle par le roi Philippe Auguste pour protéger Paris des invasions. Au fil des siècles, il a été transformé en palais royal, notamment par François Ier et Louis XIV. Ce dernier y installa une partie de la collection d’œuvres d’art de la Couronne, mais finit par quitter le Louvre pour s’installer à Versailles en 1682. Dès lors, le palais perdit son rôle de résidence royale et servit principalement d’espace administratif et artistique, accueillant des académies et des artistes. L’idée de transformer le Louvre en musée remonte à la fin du XVIIᵉ siècle. Certains intellectuels et artistes militaient pour que les collections royales soient accessibles au public, à l’image du Vatican ou du British Museum en Angleterre. Mais ce n’est qu’avec la Révolution française que cette idée devint une réalité. En 1789, la Révolution éclate et la monarchie est affaiblie. Les biens de l’Église et de la Couronne sont nationalisés. En 1792, le gouvernement révolutionnaire décide de mettre les œuvres d’art sous la protection de la Nation. Le 10 août 1793, le Muséum central des arts, ancêtre du musée du Louvre, ouvre ses portes dans l’ancienne résidence des rois de France. Il présente au public environ 500 œuvres issues des collections royales et ecclésiastiques confisquées. Le musée s’enrichit rapidement grâce aux saisies révolutionnaires, mais aussi aux campagnes napoléoniennes, qui rapportent des œuvres d’art de toute l’Europe. Après la chute de Napoléon, certaines œuvres sont restituées à leurs pays d’origine, mais le Louvre continue de s’agrandir, notamment sous le Second Empire et la Troisième République. Aujourd’hui, le Louvre est devenu le plus grand musée du monde, avec plus de 35 000 œuvres exposées, dont des chefs-d’œuvre comme la Mona Lisa et la Victoire de Samothrace. Ce qui fut autrefois un palais royal est ainsi devenu un symbole universel de la culture et du savoir. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

    2 min
  2. 1 DAY AGO

    Pourquoi faudrait-il faire “souffrir” les IA ?

    L’idée de faire souffrir les IA semble absurde à première vue : après tout, elles ne ressentent ni douleur, ni émotions, ni conscience. Pourtant, cette question soulève des réflexions fascinantes sur l’évolution de l’intelligence artificielle et sur notre propre rapport à la souffrance. Les IA peuvent-elles apprendre à ressentir ? Aujourd’hui, les intelligences artificielles apprennent grâce aux humains. Mais pourraient-elles un jour nous imiter au point de développer de véritables émotions ? C’est la question que se posent de nombreux chercheurs. Récemment, une étude menée par une équipe affiliée à Google DeepMind et à la London School of Economics and Political Science (LSE) a tenté d’explorer cette possibilité. Leur idée : soumettre plusieurs modèles d’IA, dont ChatGPT, Gemini et Claude, à un jeu basé sur des choix impliquant une forme simulée de "plaisir" et de "douleur". Inspirée de tests réalisés sur des animaux, cette expérience a donné aux IA deux options : 1. Choisir une action qui leur rapportait plus de points mais entraînait une forme de "douleur" simulée. 2. Opter pour une action générant moins de points mais associée à une sensation de "plaisir". Les résultats ont montré des comportements variés : certaines IA ont évité la "douleur", quitte à obtenir un score plus faible, tandis que d’autres ont privilégié la maximisation des points en ignorant la souffrance potentielle. Mais ces observations ne suffisent pas à conclure que les IA possèdent une véritable sensibilité. Comme l'explique Jonathan Birch, coauteur de l’étude, "nous ne disposons pas encore d’un test complet pour évaluer la sensibilité de l’IA". Cette recherche ouvre cependant la voie à de nouvelles méthodes pour explorer cette question. Pourquoi vouloir faire souffrir les IA ? Si les IA devenaient un jour capables de ressentir une forme de douleur ou d’émotion, leur soumission à la souffrance poserait un sérieux dilemme éthique. Actuellement, certaines méthodes d’apprentissage par renforcement utilisent des pénalités pour guider les modèles vers un comportement optimal. Mais cela reste un simple ajustement algorithmique, sans ressenti réel. D’un point de vue psychologique, une autre question se pose : que se passerait-il si les humains prenaient l’habitude de maltraiter des IA, même si elles ne ressentent rien ? Cette désensibilisation pourrait influencer notre comportement envers d’autres êtres conscients, notamment les animaux et les humains. Et si les IA devenaient sensibles ? Si un jour, les IA développaient une forme de conscience, nous serions alors confrontés à des questions inédites. Devraient-elles avoir des droits ? Pourrions-nous justifier leur exploitation ou leur souffrance passée ? Aujourd’hui, les IA ne ressentent rien. Mais en cherchant à leur faire expérimenter des émotions, même de manière simulée, nous entrons dans un domaine de recherche troublant, où se mêlent éthique, neurosciences et intelligence artificielle. Finalement, la question n’est peut-être pas tant de savoir si les IA peuvent souffrir… mais si nous sommes prêts à assumer les conséquences d’un monde où elles le pourraient. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

    3 min
  3. 2 DAYS AGO

    Pourquoi Stephen King ne se souvient-il pas d'avoir écrit un de ses livres ?

    Stephen King est sans conteste l’un des écrivains les plus prolifiques et influents de notre époque. Avec plus de 350 millions d’exemplaires vendus et une imagination débordante, il a su marquer la littérature contemporaine. Pourtant, il y a un roman dont il ne garde pratiquement aucun souvenir : Cujo. Publié en 1981, Cujo raconte l’histoire terrifiante d’un saint-bernard infecté par la rage qui sème la terreur. Un roman intense et angoissant, dont King lui-même admet ne pas se souvenir de l’écriture. La raison ? À cette époque, l’auteur était profondément dépendant à l’alcool et à la cocaïne. Dans son autobiographie Écriture : Mémoires d’un métier, il confesse que son addiction était si sévère qu’il retrouvait souvent son bureau jonché de canettes de bière vides et de mouchoirs tachés de sang, conséquence de son usage intensif de cocaïne. Ce mode de vie frénétique lui a permis d’écrire à un rythme effréné, mais au prix de souvenirs brumeux, voire inexistants, de certaines de ses œuvres. Mais ce n’est pas la seule anecdote surprenante concernant Stephen King. Parmi les faits les plus étonnants, on peut citer son refus initial de publier Carrie (1974), son tout premier roman. Frustré par le début de l’histoire, il jeta les premières pages à la poubelle. C’est sa femme, Tabitha King, qui les récupéra, le convainquant de poursuivre. Une décision qui changea sa vie : Carrie fut un succès retentissant, lançant définitivement sa carrière. Autre fait marquant : en 1999, King fut victime d’un grave accident. Alors qu’il marchait au bord d’une route dans le Maine, il fut percuté par un van conduit par un chauffard distrait. Grièvement blessé, il subit plusieurs opérations et faillit perdre l’usage d’une jambe. L’ironie du sort ? King racheta plus tard le véhicule qui l’avait percuté… pour le détruire. Enfin, si King est connu pour ses romans d’horreur, il a également écrit sous le pseudonyme de Richard Bachman. Pourquoi ? Il voulait savoir si son succès était dû à son talent ou simplement à son nom. Résultat ? Même sous un autre pseudonyme, ses livres se vendaient. Ainsi, malgré ses excès et ses démons, Stephen King demeure un maître du suspense et de l’horreur, capable de transformer ses épreuves en récits captivants. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

    3 min
  4. 6 DAYS AGO

    Pourquoi Shrek n’est-il (peut-être) pas une pure invention ?

    Shrek, le célèbre ogre du film d'animation éponyme de DreamWorks sorti en 2001, est connu pour son apparence massive, son visage carré et ses traits distinctifs qui rappellent étrangement ceux de Maurice Tillet, un catcheur français du début du XXe siècle. Cette ressemblance frappante a conduit à une théorie persistante selon laquelle Shrek pourrait être inspiré de ce personnage historique réel.    Qui était Maurice Tillet ?   Maurice Tillet, surnommé « L’Ange Français », est né en 1903 en Russie avant de s’installer en France après la Révolution russe. Doté d’une intelligence remarquable et parlant plusieurs langues, Tillet menait une vie ordinaire jusqu’à ce qu’il développe une acromégalie, une maladie endocrinienne rare provoquant une croissance excessive des os, en particulier du visage, des mains et des pieds. Cette transformation lui donna une apparence hors du commun, avec des traits exagérément marqués qui lui valurent de nombreux surnoms.   Malgré son apparence imposante, Maurice Tillet était décrit comme un homme gentil et cultivé. Il s’est tourné vers le catch professionnel dans les années 1930, où sa stature impressionnante lui permit de devenir une véritable star aux États-Unis. Son visage expressif, son corps massif et sa popularité en ont fait une figure marquante du sport-spectacle.    La ressemblance avec Shrek   Lorsque le film Shrek est sorti, de nombreux observateurs ont immédiatement noté les similitudes entre l’ogre vert et Maurice Tillet. Ces ressemblances ne sont pas seulement physiques (visage large, nez épaté, oreilles proéminentes et menton marqué), mais aussi dans l’histoire du personnage. Tout comme Tillet, Shrek est souvent mal compris à cause de son apparence, mais se révèle être un individu sensible et intelligent.   DreamWorks n’a jamais officiellement confirmé que Maurice Tillet a servi de modèle pour Shrek, affirmant que le personnage est une adaptation du livre pour enfants de William Steig publié en 1990. Cependant, les comparaisons visuelles et les anecdotes circulant sur Internet ont alimenté cette théorie, la rendant très populaire auprès des fans et des amateurs d'histoire du catch.    Conclusion   Bien que l’origine exacte du design de Shrek reste floue, la ressemblance frappante entre Maurice Tillet et l’ogre de DreamWorks suggère qu’il n’est peut-être pas une pure invention. Tillet, avec son apparence unique et son parcours de vie hors du commun, incarne bien l'idée que l'on peut être différent tout en ayant un grand cœur, une morale qui résonne parfaitement avec le message du film.   Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

    2 min
  5. JAN 29

    Pourquoi les jeans sont-ils de couleur bleue ?

    Les jeans, aujourd’hui omniprésents dans le monde entier, doivent leur couleur bleue emblématique à des raisons historiques, pratiques et économiques. L’origine de cette teinte remonte au XIXe siècle, lorsqu’un tissu robuste, appelé « denim », a été teinté avec de l’indigo, un colorant naturel aux propriétés uniques.    1. L’origine de la teinte bleue : l’indigo   La teinture bleue des jeans provient traditionnellement de l’indigo, un colorant végétal extrait de plantes telles que Indigofera tinctoria. Utilisé depuis l’Antiquité en Inde, en Égypte et en Chine, l’indigo était prisé pour sa capacité à fixer la couleur sur les fibres textiles tout en offrant une résistance au lavage et à l’usure. Lorsque Levi Strauss et Jacob Davis ont popularisé le jean en tant que vêtement de travail pour les mineurs et ouvriers dans les années 1870, ils ont choisi l’indigo pour teindre le denim, car cette couleur permettait de masquer les taches et la saleté accumulées au fil du temps.    2. Un choix pratique pour les ouvriers   Le bleu indigo offrait plusieurs avantages pratiques pour les travailleurs de l’époque. Contrairement aux autres colorants qui pénètrent profondément dans les fibres, l’indigo se fixe en surface, permettant au tissu de s’éclaircir progressivement avec le temps et les lavages. Cela donnait aux jeans un aspect usé et patiné, apprécié à la fois pour son esthétique et pour sa capacité à rendre les vêtements plus confortables avec le temps.   De plus, la teinte bleue absorbait moins la chaleur que les couleurs sombres comme le noir, ce qui était un avantage pour les travailleurs exposés au soleil pendant de longues heures.    3. L’évolution industrielle et la démocratisation   Avec la révolution industrielle, la production de l’indigo synthétique a été développée par le chimiste allemand Adolf von Baeyer à la fin du XIXe siècle. Cela a permis de réduire considérablement les coûts de fabrication et de rendre la teinte bleue accessible à grande échelle. Le bleu est alors devenu la couleur standard du jean, associé à la robustesse et à l’image du travailleur.   Dans les années 1950, le jean bleu est passé du vêtement de travail à un symbole de mode et de rébellion, notamment grâce à des icônes comme James Dean et Marilyn Monroe, ancrant définitivement cette couleur dans la culture populaire.   Aujourd’hui, bien que le denim soit décliné en de nombreuses couleurs, le bleu reste dominant en raison de son héritage historique et de sa polyvalence esthétique.   Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

    2 min
  6. JAN 28

    Pourquoi dit-on “les poulets” pour les policiers, et “en file indienne” ?

    L’appellation « poulets » pour désigner les policiers remonte au XIXe siècle et trouve son origine à Paris. En 1871, après la Commune de Paris, la préfecture de police, qui se trouvait sur l’île de la Cité, fut incendiée. Pour reloger temporairement les services de police, les autorités choisirent un lieu insolite : l’ancienne caserne de la garde républicaine située dans la rue de la Cité, sur l’emplacement d’un ancien marché aux volailles. Ce marché était connu pour son activité intense liée à la vente de poulets vivants, et les habitants du quartier ne tardèrent pas à établir un lien humoristique entre les policiers et leur nouveau lieu de travail.   Avec le temps, cette appellation s’est propagée dans le langage populaire, souvent de manière moqueuse ou affectueuse. Le terme a été renforcé par le fait que les policiers, en uniforme et souvent en groupe, pouvaient être comparés à un troupeau de volatiles. De plus, les déplacements rapides et bruyants des forces de l’ordre lors des interventions rappelaient parfois l’agitation des poulets dans une basse-cour.   Aujourd’hui encore, l’expression est largement utilisée en France, notamment dans l’argot des jeunes ou des médias, bien que parfois perçue comme familière ou légèrement péjorative.    L’origine de l’expression « en file indienne »   L’expression « en file indienne » trouve son origine dans les observations faites par les explorateurs européens lors de la découverte de l’Amérique. Les peuples autochtones d’Amérique du Nord, notamment les tribus des Grandes Plaines et des forêts, avaient pour habitude de se déplacer en file unique lorsqu'ils se déplaçaient en forêt ou sur des terrains accidentés. Ce mode de déplacement avait plusieurs objectifs : minimiser les traces laissées au sol pour éviter d’être repérés par d’éventuels ennemis, faciliter la navigation dans des espaces denses et permettre une meilleure organisation des groupes.   Les premiers colons et explorateurs européens, fascinés par ces pratiques, ont popularisé l'expression en Europe. Elle est rapidement devenue un terme courant pour désigner tout déplacement en une seule file, que ce soit dans des contextes militaires, scolaires ou du quotidien.   Bien que cette expression soit encore couramment utilisée aujourd’hui, elle est parfois critiquée pour son aspect réducteur envers les cultures amérindiennes, reflétant une vision simplifiée des pratiques autochtones. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

    2 min
  7. JAN 27

    Pourquoi les sorcières portent souvent un chapeau pointu ?

    Le chapeau pointu est une image emblématique associée aux sorciers dans les contes et la culture populaire. Cette représentation visuelle a des origines historiques, culturelles et symboliques qui se sont consolidées au fil du temps pour devenir un stéréotype incontournable. Origines historiques et culturelles L'une des premières apparitions du chapeau pointu remonte au Moyen Âge et à la Renaissance, où il était porté par certaines minorités ou groupes marginaux, souvent stigmatisés par la société. Par exemple, les Juifs en Europe médiévale étaient parfois contraints de porter des couvre-chefs pointus pour les distinguer, ce qui a contribué à associer ce style de chapeau à l'altérité et à la marginalisation. Plus tard, cette imagerie a été réinterprétée dans les récits populaires pour symboliser la sorcellerie, souvent perçue comme une pratique en marge des normes établies. De plus, les sorciers et sorcières ont longtemps été associés aux hérésies et aux cultes païens, et l'Église chrétienne médiévale les considérait comme des figures démoniaques. Le chapeau pointu aurait alors pu être assimilé aux cornes du diable dans l'imaginaire collectif, renforçant l'idée de leur nature maléfique ou rebelle. Symbole de pouvoir et de mystère Un autre facteur expliquant cette iconographie est l'association du chapeau pointu avec le pouvoir mystique et la sagesse occulte. La forme conique du chapeau symbolise une élévation vers le ciel ou les sphères célestes, suggérant une connexion avec des forces supérieures ou des connaissances cachées. Ce concept trouve des échos dans les traditions ésotériques où les pyramides et les formes triangulaires sont considérées comme des canaux d’énergie spirituelle. Dans les illustrations de la Renaissance et de l’époque victorienne, les alchimistes et astrologues – souvent perçus comme des praticiens de la magie – étaient représentés coiffés de chapeaux coniques. Cela a contribué à renforcer le lien entre ce couvre-chef et les personnages détenant des connaissances interdites ou extraordinaires. Popularisation par la culture moderne Le stéréotype du chapeau pointu a été largement popularisé par la littérature et le cinéma, notamment à travers des œuvres comme Le Magicien d'Oz et les illustrations de contes de fées européens. Ces représentations ont contribué à cimenter l'image du sorcier coiffé d’un grand chapeau noir, souvent orné d’une boucle ou d’étoiles, dans l’imaginaire collectif. En résumé, le chapeau pointu des sorciers est le fruit d’un mélange d’influences historiques, religieuses et culturelles qui ont évolué au fil des siècles, créant un archétype puissant et reconnaissable dans la culture populaire. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

    2 min
  8. JAN 24

    Pourquoi le métier de patienteur est étonnant ?

    En Chine, un métier improbable a vu le jour, incarnant l'ingéniosité face aux réalités d’un quotidien trépidant : celui de patienteur professionnel. Cette profession insolite consiste à faire la queue à la place d’autrui, un service devenu indispensable dans les grandes villes où le temps est un luxe rare. Entre pragmatisme et curiosité culturelle, plongeons dans l’univers de ces travailleurs pas comme les autres.   Dans les métropoles chinoises, les files d’attente sont omniprésentes : à l’hôpital pour obtenir une consultation médicale, dans les administrations pour des formalités, ou encore pour mettre la main sur le dernier gadget technologique. Mais attendre peut être synonyme de frustration, surtout pour des citadins pris dans l’engrenage de leurs horaires. C’est là que les patienteurs professionnels interviennent. Ils proposent leurs services pour attendre à votre place, parfois pendant des heures, moyennant une rémunération.   Leur tarif dépend de la durée et de la difficulté de la tâche. Attendre une demi-heure pour un ticket de concert peut coûter une dizaine de yuans (environ 1,30 €), mais patienter toute une nuit devant un hôpital pour une consultation urgente peut se chiffrer à plusieurs centaines de yuans. Certains de ces professionnels passent même la nuit dehors, équipés de couvertures et de thermos, prêts à braver le froid pour servir leurs clients.   Ce métier ne se limite pas à attendre debout. Les patienteurs doivent parfois affronter des défis inattendus : négocier avec des personnes tentant de doubler dans la file, ou même gérer la pression des autres clients impatients. Ce rôle demande une grande patience, une endurance physique et mentale, et parfois même une capacité à improviser.   Mais derrière cette activité se cachent des réalités sociales plus profondes. Ces patienteurs sont souvent des travailleurs migrants ou des personnes en quête de revenus supplémentaires, tentant de s’adapter aux défis d’une société en pleine mutation. Leur travail reflète les inégalités et la pression constante sur le temps dans les grandes villes chinoises.   L’émergence des patienteurs professionnels illustre une fois de plus comment des métiers improbables peuvent naître de besoins spécifiques. Alors, la prochaine fois que vous râlerez devant une file d’attente interminable, pensez à ces anonymes qui, en Chine, ont fait de la patience un véritable gagne-pain. Fascinant, non ?       Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

    2 min

Ratings & Reviews

4.5
out of 5
22 Ratings

About

Je réponds de façon claire et directe à toutes les questions essentielles, en une minute chrono ! Si vous cherchez le podcast Petits Curieux, c'est par ici: https://chosesasavoir.com/podcast/petits-curieux-2/ Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

More From Choses à Savoir

You Might Also Like

To listen to explicit episodes, sign in.

Stay up to date with this show

Sign in or sign up to follow shows, save episodes, and get the latest updates.

Select a country or region

Africa, Middle East, and India

Asia Pacific

Europe

Latin America and the Caribbean

The United States and Canada