Autoportrait

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Autoportrait est un podcast de Musiq3 qui vous plonge dans l’univers intime des artistes et des personnalités célèbres du monde culturel de la scène belge et internationale de la musique classique. Chaque épisode vous invite à découvrir la vie et le parcours d’une ou d’un compositeur, interprète, metteur en scène ou encore d’un chef d'orchestre, à travers des échanges authentiques dans le cadre d’une interview intimiste où l'invité est au centre. Présenté par Nicolas Blanmont de Musiq3, Autoportrait vous propose une discussion libre et captivante, parfois inspirée par l'actualité, parfois simplement pour le plaisir de mieux comprendre l’artiste derrière l’œuvre. Que vous soyez passionné de musique, de théâtre ou de culture en général, ce podcast vous offre une expérience sonore unique, à la rencontre des créateurs qui façonnent notre monde artistique. Les invités de ces entretiens sont des personnalités de renommée internationale telles que la soprano française Véronique Gens, la soprano belge Anne-Catherine Gillet, la mezzo-soprano Eva Zaïcik, le chef d'orchestre Christophe Rousset, la pianiste Beatrice Rana, la mezzo-soprano Anne Sofie von Otter ou encore la pianiste Alice Sara Ott. Retrouvez tous les contenus de Musiq3 sur Auvio.be. Retrouvez également notre offre podcasts ci-dessous :  Lumière en coulisses - les métiers de l'ombre : https://audmns.com/dgUNIsB Le choc des classiques : https://audmns.com/twDIFMS La chronique Romans graphiques : https://audmns.com/GSUKVpX  La chronique Patrimoine: https://audmns.com/FrGFYkE

  1. Apolline Jesupret, compositrice belge

    -1 J

    Apolline Jesupret, compositrice belge

    De façon un peu cynique, on pourrait dire d’Apolline Jesupret qu’elle cumule les handicaps. Elle écrit de la musique classique, quand les gens de sa génération consomment plutôt du rap ou du RnB. Mais, pour les amateurs de musique classique, elle fait partie du monde un peu intimidant, trouble voire suspect, de la musique contemporaine. Et justement, dans cet univers conservateur où les années sont encore perçues comme facteurs de compétence, voire de qualité, son jeune âge – trente ans à peine – ne lui ouvre pas nécessairement les portes. On peut encore ajouter, pour ceux qui ne l’auraient pas compris, qu’elle est une femme, et on sait que la musique classique écrite par des femmes représente moins de 10% de la musique jouée dans les salles de concert. Et, pour parfaire le tout, elle n’est ni originaire ni citoyenne de Bruxelles, et encore moins de Paris, mais préfère vivre au fin fond la campagne hennuyère où elle est née et où elle a grandi. Tout cela n’empêche pas la plus reconnue des compositrices wallonnes actuelles d’être, depuis quelque temps déjà, au centre de l’actualité. Des commandes de grandes institutions musicales belges, deux disques monographiques en l’espace d’un an à peine sur le label Cyprès, mais aussi une présence régulière à Ars Musica ou des concerts dans les endroits qui comptent comme le Botanique à Bruxelles ou Mars à Mons. On finirait presque par se demander : où s’arrêtera Apolline Jesupret ? En écoutant son Autoportrait, on découvre qu’elle sait où elle va, et qu’elle a tout ce qu’il faut de force tranquille pour ne pas s’arrêter de sitôt. Et sa musique, bien que savante, a ce qu’il faut d’instinctivité et de beauté pour séduire non seulement les mélomanes habituels, mais aussi ceux ne s’intéressent pas normalement à la musique classique. Apolline Jesupret sera au centre d’un concert monographique donné au MARS de Mons le lundi 10 mars 2025. Intitulé bleu ardent, le second disque consacré à sa musique paraît en ce printemps sur le label Cyprès, en version numérique le 28 février et en support physique le 9 mai. Et son premier album, lueurs, est toujours disponible sur le même label.

    34 min
  2. Alexandre Tharaud, pianiste

    29 JANV.

    Alexandre Tharaud, pianiste

    Quand on le découvre avec son visage d’ange et sa voix douce, on se dit qu’Alexandre Tharaud aurait mérité qu’on reprenne pour lui les mots de Chopin sur Bellini : c’est un soupir en escarpin.  Né en 1968 à Paris d’un père chanteur qui avait fini par prendre la gestion d’un garage Citroën pour faire vivre sa petite famille et d’une mère professeur de danse, il a d’abord été initié au piano par une élève de Marguerite Long, avant d’entrer à 14 ans au Conservatoire national supérieur de musique de Paris et d’en sortir à 17 avec un Premier Prix. Quatre décennies plus tard, il est aujourd’hui un des musiciens français les plus en vue et les plus respecté. Il a sa légende – et notamment le fait de en pas avoir de piano chez lui et de ne jouer que sur ceux des autres – , ses fans inconditionnels et ses détracteurs – plus discrets, et le temps ne semble pas avoir d’emprise sur lui. Pourtant, même s’il se définit comme un paresseux contrarié, Tharaud est plutôt un hyperactif. Concerts fréquents, disques nombreux, on l’admire tout autant quand il joue des pièces pour clavecin au piano – Bach et Scarlatti bien sûr, mais aussi Rameau, Couperin et d’autres maîtres, grands et petits, du baroque français – que quand il joue des oeuvres contemporaines signées notamment Kodály, Kurtág, Jelek, Kagel ou Pécou. Et puis, il y a bien sûr tout le répertoire entre ces deux extrêmes : Mozart, Beethoven Schubert, Chopin mais aussi Chabrier, Debussy, Ravel, Satie, Poulenc, et plein d’autres encore. Abondante et protéiforme, sa discographie est d’abord parue chez Harmonia Mundi avant de s’épanouir chez Erato/Warner Classics. On a pu le voir au cinéma, dans Amour de Michael Haneke en 2012 avec Emmanuelle Riva, Isabelle Huppert et Jean-Louis Trintignant, où il jouait son propre rôle, ou en 2024 dans Boléro, le film d’Anne Fontaine consacré à Maurice Ravel et où il joue le rôle du critique Pierre Lalo. Sur Instagram, il propose des visions poétiquement décalée des pianos qu’il rencontre. On le sait également grand admirateur de Barbara car, loin de s’enfermer dans une bulle classique, il a collaboré avec des gens aussi différents que Bartabas, Benabar, Juliette, Juliette Binoche ou François Morel. Paru fin 2024, son dernier disque est consacré à des transcriptions pour piano d’œuvres de Bach qui n’étaient pas nécessairement conçues pour le clavier. Il sera le vendredi 7 février à Bozar à Bruxelles et le samedi 8 au Namur Concert Hall pour jouer les deux concertos pour piano de Maurice Ravel.

    31 min
  3. Pierre Audi, metteur en scène

    22 JANV.

    Pierre Audi, metteur en scène

    Il y a au moins deux vies parallèles chez Pierre Audi. Ce franco-libanais né en 1957 est connu aujourd’hui comme le directeur du Festival d’Aix-en-Provence, un poste où il a succédé en 2018 au Belge Bernard Foccroulle. Manager culturel de haut vol, Audi a commencé en animant un ciné-club à Beyrouth lorsqu’il était adolescent, avant de s’installer en Europe de l’Ouest. Après avoir étudié à Paris puis à Oxford, il a fondé en 1979 le Théâtre Almeida à Londres, dans un bâtiment classé du XIXe siècle qu’il avait acheté de ses propres deniers. Il y a créé et animé un festival international de Musique contemporaine et de Performance qui a été, dans les années 80, un des phares culturels de la capitale anglaise, avec notamment des créations britanniques ou mondiales de Steve Reich, Philip Glass, Morton Feldman, Elliott Carter, Arvo Pärt, Alfred Schnittke, Wolfgang Rihm, Toru Takemitsu ou Giacinto Scelsi, pour ne citer que les plus fameux. Un bilan tellement impressionnant que, sans grande expérience de l’opéra, Audi a été engagé en 1988, à trente ans à peine, pour diriger le tout nouvel Opéra d’Amsterdam dans le majestueux Muziektheater qui venait d’être construit au bord de l’Amstel. Une institution et un bâtiment qu’il a marqués de son empreinte puisqu’il y est resté trente ans, comptant notamment parmi ses collaborateurs fidèles Peter de Caluwe, le futur patron de la Monnaie à Bruxelles. Une période artistique faste, avec une diversité des répertoires – du baroque au contemporain – mais aussi une diversité des esthétiques théâtrales, entre tradition anglo-saxonne et Regietheater à l’allemande. Durant ses années à Amsterdam, Pierre Audi a également renoué avec l’autre versant de ses activités, qu’il avait inauguré à Oxford avec un Timon d’Athènes de Shakespeare : la mise en scène. Ce fut d’abord Le Retour d’Ulisse dans sa patrie de Monteverdi avec le claveciniste Greg Wilson, puis une série d’autres ouvrages dont la Tétralogie wagnérienne, une production développée et représentée durant une quinzaine d’années. Mais Audi est devenu aussi un metteur en scène apprécié et demandé aux quatre coins de la planète lyrique, particulièrement pour les créations de nouveaux opéras mais pas seulement. A telle enseigne que, quand la Monnaie a dû au printemps 2024 trouver en quinze jours un remplaçant pour Romeo Castellucci, qui quittait à mi-parcours son Ring avec Alain Altinoglu, le choix de Audi s’est rapidement imposé. Lui seul avait la connaissance de l’œuvre et l’expérience requises pour relever le défi d’une Tétralogie à sauver et poursuivre avec moins de six mois de délai. On pourra voir et entendre Le crépuscule des dieux d’Altinoglu et Audi sur Auvio et Musiq3 le 23 février dès 15h.

    29 min
  4. Gergely Madaras, chef d'orchestre

    21 JANV.

    Gergely Madaras, chef d'orchestre

    Gergely Madaras vient de fêter ses quarante ans. Un pivot pour certains mais, pour lui, le cap sera surtout franchi à l’été 2025 quand il quittera ses fonctions de directeur musical de l’Orchestre Philharmonique de Liège pour transmettre le bâton à Lionel Bringuier. Arrivé à la tête de l’OPRL en 2019, le chef hongrois aura, malgré la parenthèse du Covid, donné aux Liégeois une ère riche en concerts et projets mémorables, avec notamment le bicentenaire de la naissance de César Franck mais aussi avec plusieurs enregistrements importants. Diplômé en flûte, en violon, en composition et en direction d’orchestre, d’abord à l’Université de musique Franz-Liszt de Budapest puis à l’Académie de musique et des arts du spectacle de Vienne, Madaras a suivi des master classes notamment avec Pierre Boulez, James Levine, Simon Rattle, Colin Davis, Mariss Jansons, Mark Elder ou David Zinman. Il a également fondé avec sa femme, la flûtiste Noémi Győri, les Youth Contemporary Music Evenings de Budapest, puis l’Orchestre symphonique des jeunes de sa ville natale. Profondément renouvelé dans son effectif, l’OPRL a connu grâce au dynamisme et à la clairvoyance de Madaras un saut qualitatif, et le public ne s’y est pas trompé qui a repris le chemin de la Salle Philharmonique depuis la fin de la pandémie. Il leur a apporté un regard sur la musique hongroise – un disque Liszt vient de sortir, et une intégrale de l’œuvre pour orchestre d’Ernö Dohnanyi est en cours d’enregistrement – mais son séjour belge lui aura aussi permis de faire ses débuts à la Monnaie pour diriger en juin 2023 Le Nez de Chostakovitch. Car Madaras est aussi un chef lyrique expérimenté, qui a souvent dirigé à l’Opéra de Budapest et dans d’autres salles européennes. En cet automne 2024, son programme d’adieu au public liégeois prend un tour décidément beethovenien. Après le concerto pour violon, joué en ouverture de saison, il dirigera l’OPRL et le Chœur de Chambre de Namur dans la monumentale Missa Solemnis : un concert donné à Namur le 4 octobre et à Liège le 5. Et en novembre, ils partiront ensemble en Hongrie, pour y porter la bonne parole franckiste. Echange de bons procédés ? Merci pour votre écoute. Retrouvez également Nicolas Blanmont dans sa "Chronique opéra sur Auvio.be. Retrouvez tous les contenus de Musiq3 sur Auvio.be. Retrouvez également notre offre podcasts ci-dessous : Lumière en coulisses - les métiers de l'ombre : https://audmns.com/dgUNIsB Le choc des classiques : https://audmns.com/twDIFMS La chronique romans graphiques : https://audmns.com/GSUKVpX La chronique Patrimoine: https://audmns.com/FrGFYkE

    33 min
  5. Alain Altinoglu, chef d'orchestre

    20 JANV.

    Alain Altinoglu, chef d'orchestre

    On l’a oublié aujourd’hui, mais vers 2015, l’Orchestre de la Monnaie n’était plus très en forme. Après les ères mémorables d’Antonio Pappano puis de Kazushi Ono, il était resté plusieurs années sans directeur musical. Alors, quand on a su qu’Alain Altinoglu avait accepté le poste, on s’est réjoui. Ce chef français alors âgé de quarante ans – il est né le 9 juillet 1975 à Paris – arrivait précédé d’une réputation élogieuse et d’états de services impressionnants : il venait même de faire ses débuts à Bayreuth dans Lohengrin. Altinoglu avait déjà dirigé à la Monnaie Cendrillon de Massenet en 2011, et la rencontre avait été parfaite. Le conte de féées s’est poursuivi quand il a pris ses fonctions à Bruxelles en 2016 : on a tout de suite senti que le courant passait, que le niveau de l’orchestre remontait rapidement, et le Français s’est engagé sans compter pour diriger des opéras bien sûr, mais aussi pour des concerts symphoniques soigneusement choisis en résonnance avec la programmation lyrique, pour le renouvellement de l’effectif de l’orchestre, pour la défense du répertoire belge. Tout récemment, il a même été associé au choix de Christina Scheppelmann, la future patronne de la Monnaie. Et que ce soit dans la musique d’aujourd’hui, dans le répertoire russe, dans Puccini ou dans Wagner, les lectures d’Altinoglu se sont toujours révélées inspirées, théâtrales et expressives, avec, en plus, une sorte de mimétisme sonore avec la lecture du metteur en scène. On peut carrément parler de miracle Altinoglu. Alain Altinoglu dirigera prochainement l'orchestre de La Monnaie dans le second volet de la tétralogie de Wagner, La Walkyrie, que Musiq3 vous fera vivre en direct radio et Auvio le 6 février prochain. Merci pour votre écoute. Retrouvez également Nicolas Blanmont dans sa "Chronique opéra sur Auvio.be. Retrouvez tous les contenus de Musiq3 sur Auvio.be. Retrouvez également notre offre podcasts ci-dessous : Lumière en coulisses - les métiers de l'ombre : https://audmns.com/dgUNIsB Le choc des classiques : https://audmns.com/twDIFMS La chronique romans graphiques : https://audmns.com/GSUKVpX La chronique Patrimoine: https://audmns.com/FrGFYkE

    30 min
  6. Andreas Scholl, contre-ténor

    20 JANV.

    Andreas Scholl, contre-ténor

    Le monde classique découvre régulièrement de nouveaux contre-ténors, les bombarde le plus souvent au firmament de l’industrie musicale en les qualifiant de voix des anges ou des étoiles, puis les oublie peu à peu. C’est qu’il y a ici plus qu’ailleurs des effets de mode, et que la longévité de leur voix est parfois limitée. Certains se recyclent brillamment, d’autres disparaissent complètement des radars. Né à Eltville, un petit bourg de la région vinicole de Mayence, Andreas Scholl a été ainsi mis sur orbite au début des années 90. S‘il n’était pas devenu chanteur, il aurait pu être vigneron, maraîcher, moine ou militaire. Mais près de sa ville natale, il y avait, dans le village de Kiedrich, une maîtrise où il a fait ses débuts à 7 ans. Il s’est finalement retrouvé à la Schola Cantorum de Bâle, où il a été formé par deux maîtres, deux contre-ténors très différents mais éminemment complémentaires dans ce qu’ils lui ont apporté : le Belge René Jacobs, et l’Américain Richard Levitt. Près de trente ans plus tard, à 56 ans, il est toujours là. Toujours chanteur, devenu également professeur, mais ni chef d’orchestre, ni metteur en scène, ni directeur de festival. Il ne se produit plus à l’opéra, essentiellement pour des raisons familiales, mais donne encore pas mal de concerts, notamment avec son épouse, la pianiste et claveciniste Tamar Halperin. Et si son dernier disque le ramène au baroque italien avec des évocations de la souffrance de la Vierge Marie signées Vivaldi, Porpora, Vinci ou Anfossi, il est toujours passionné de musique électro et de rock, quitte à troquer sa voix de tête pour une voix de poitrine plus traditionnelle. Mais il est aussi devenu un sage que l’on écoute avec autant de plaisir quand il parle que quand il chante. Merci pour votre écoute. Retrouvez également Nicolas Blanmont dans sa "Chronique opéra sur Auvio.be. Retrouvez tous les contenus de Musiq3 sur Auvio.be. Retrouvez également notre offre podcasts ci-dessous : Lumière en coulisses - les métiers de l'ombre : https://audmns.com/dgUNIsB Le choc des classiques : https://audmns.com/twDIFMS La chronique romans graphiques : https://audmns.com/GSUKVpX La chronique Patrimoine: https://audmns.com/FrGFYkE

    37 min
  7. Anne-Catherine Gillet, soprano belge

    20 JANV.

    Anne-Catherine Gillet, soprano belge

    Dans la balance commerciale culturelle de la Wallonie, la province de Luxembourg – et plus particulièrement la région de Libramont – tient une place importante. C’est en effet la terre d’origine de deux chanteuses lyriques internationalement connues : Anne-Catherine Gillet règne depuis plus de deux décennies dans le monde international de l’opéra et, plus récemment, Jodie Devos qui marche sur ses traces. Avec son timbre immédiatement reconnaissable, Gillet a réussi non seulement à être prophétesse en son pays (elle est régulièrement invitée à l’Opéra de Liège et à la Monnaie) mais aussi à s’imposer en France (elle a été la première chanteuse belge à faire la couverture de la revue Opéra Magazine), tout en chantant également en Allemagne en Angleterre en Suisse ou en Espagne. Elle a travaillé avec nombre de chefs d’orchestre de renom, et la liste des rôles qu’elle a interprétés est impressionnante. Alors qu’elle s’apprête à retrouver la scène du théâtre Royal de Liège pour incarner à nouveau Micaela dans Carmen, on la retrouve dans sa maison du Namurois, au milieu des champs, pour évoquer notamment son enfance de petite fille hyperactive, les bonnes fées qui se sont penchées sur sa carrière ou ses rôles de prédilection. Merci pour votre écoute. Retrouvez également Nicolas Blanmont dans sa "Chronique opéra sur Auvio.be. Retrouvez tous les contenus de Musiq3 sur Auvio.be. Retrouvez également notre offre podcasts ci-dessous : Lumière en coulisses - les métiers de l'ombre : https://audmns.com/dgUNIsB Le choc des classiques : https://audmns.com/twDIFMS La chronique romans graphiques : https://audmns.com/GSUKVpX La chronique Patrimoine: https://audmns.com/FrGFYkE

    37 min
  8. Augustin Hadelich, violoniste

    20 JANV.

    Augustin Hadelich, violoniste

    De passage à Bruxelles pour jouer le concerto de Brahms qu’il aime tant, Augustin Hadelich prend le temps de se raconter à la veille de ses quarante ans. Né le 9 avril 1984 en Toscane de parents allemands agriculteurs, il s’est vite révélé extrêmement doué pour le violon, à tel point que quelques grands maîtres comme Uto Ughi, Christoph Poppen ou Norbert Brainin, qui passaient à proximité de la ferme familiale sont venus lui donner des cours ou des conseils. Avec un premier concert public à l’âge de sept ans, Hadelich était parti pour une carrière météoritique d’enfant prodige, à laquelle l’artiste n’aurait peut-être pas survécu quand, à l’âge de 15 ans, il a été grièvement blessé quand le carburant d’un tracteur de la ferme familiale a pris feu. Transféré en hélicoptère vers un centre de grands brûlés, l’adolescent a failli ne pas survivre. Mais l’artiste a été plus fort que tout. Il a fallu réparer les doigts, les bras et ce visage qui porte à jamais les traces de l’accident, mais Hadelich a repris le violon envers et contre tout. Diplômé de la Juilliard School, il a remporté en 2006 le Concours d’Indianapolis, une compétition où il faut savoir jouer vite mais pas seulement. Depuis, Hadelich, qui a pris entretemps la nationalité américaine, mène une vie de grand violoniste aux quatre coins de la planète. Au micro d’Autoportrait, il raconte ses rituels d’avant concert, la façon dont il construit ses programmes, son rapport à la musique de chambre, son goût pour les tuttis et ses choix de cadences, l’importance des disques pour lui ou encore les spectateurs qui baillent pendant un concert. Merci pour votre écoute. Retrouvez également Nicolas Blanmont dans sa "Chronique opéra sur Auvio.be. Retrouvez tous les contenus de Musiq3 sur Auvio.be. Retrouvez également notre offre podcasts ci-dessous : Lumière en coulisses - les métiers de l'ombre : https://audmns.com/dgUNIsB Le choc des classiques : https://audmns.com/twDIFMS La chronique romans graphiques : https://audmns.com/GSUKVpX La chronique Patrimoine: https://audmns.com/FrGFYkE

    30 min

À propos

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