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Le podcast à l'écoute des esprits créateurs de notre temps.
Grands entretiens avec des personnalités du cinéma, de la photographie et du son.
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NÉGATIF Thibault ELIE

    • TV & Film
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    Claude Schmitz, réalisateur de "L'Autre Laurens"

    Claude Schmitz, réalisateur de "L'Autre Laurens"

    Entretien avec Claude Schmitz, réalisateur de "L'Autre Laurens"



    RÉSUMÉ

    En 2019, nous rencontrions Claude Schmitz pour son étonnant court-métrage devenu long-métrage, Braquer Poitiers. Trois ans plus tard, nous partions une deuxième fois à sa rencontre pour Lucie perd son cheval, considéré comme un téléfilm même s’il est lui aussi sorti en salles comme long-métrage début 2023. Pour cette troisième rencontre, Claude Schmitz nous présente son premier long-métrage : L’Autre Laurens, en salles le 4 octobre.

    Entre le film de genre revisité et le polar comique postmoderne, L’Autre Laurens est l’histoire de deux frères, les frères Laurens. L’un, François, vient de mourir ; l’autre, Gabriel, est détective privé. La fille de François vient chercher son oncle pour enquêter sur la mort de son père
    dans les Pyrénées, entre gang de bikers, narco trafiquants espagnols, GI américain et flics véreux. Comment François est-il mort ? Est-ce un accident ou un meurtre ? Il y a-t-il un complot ? Qui est responsable ? Qui était vraiment François ? Et qui est vraiment Gabriel, son jumeau ?

    Derrière cette enquête à résoudre, Claude Schmitz a construit un scénario autour de personnages aux « doubles sens et fonctions » questionnant le cinéma, ses codes et archétypes. Metteur en scène au théâtre, le réalisateur s’inspire de la manière qu’avait Shakespeare de faire cohabiter les genres dans un même un récit. Des sorties de route et la possibilité d’un cinéma baroque ?



    LES CHAPITRES

    00:00:00 – Introduction

    00:00:59 – Invention et bricolage

    00:02:50 – Déjouer codes et archétypes

    00:05:33 – Un polar déguisé

    00:10:03 – La trahison des pères

    00:16:10 – Baroque et sorties de route

    00:22:58 – Des fonctions des personnages

    00:29:07 – Supports à imagination

    00:36:55 – Image et contrastes de jeux

    00:44:17 – De la singularité des acteurs

    00:51:45 – Temporalités et métamorphose

    01:01:05 – À suivre : spin-off et Tintin



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    • 1 hr 5 min
    Robin Campillo, réalisateur de "L'île rouge"

    Robin Campillo, réalisateur de "L'île rouge"

    Entretien avec Robin Campillo, réalisateur de "L'île rouge"

    ⁠revue.negatif.co/entretien/robin-campillo-l-ile-rouge



    RÉSUMÉ

    Après Les Revenants (2004), Eastern Boys (2014) et 120 Battements par minute (2017), Robin Campillo signe avec L’île rouge son quatrième long-métrage. Son dernier film en date était à la fois un film sur une époque, au sens historique, et un film sur un moment important de sa vie personnelle : les années 1990, votre engagement militant auprès d’Act Up et ces années de lutte pour combattre l’épidémie du sida.

    Avec L’île rouge, Robin Campillo prolonge ce double geste initié dans 120 BPM, mêlant cette fois-ci une forme du fin du colonialisme de la France au tournant des années 1970, une époque où il était enfant dans l’ex-colonie française de Madagascar. Son père était sous-officier dans l’armée de l’air alors que la France possédait toujours une base sur le territoire malgache devenu indépendant.

    Une base militaire qui devient le terrain d’exploration de l’alter ego du cinéaste : le jeune Thomas, qui y habitait avec sa famille. Robin Campillo filme un crépuscule (celui d’un monde, celui du couple de ses parents, incarnés par Nadia Tereszkiewicz et Quim Gutierrez) et la naissance, voire la métamorphose d’un regard.

    Autofiction plus qu’autobiographie, L’île rouge puise dans les souvenirs multiples du jeune Robin pour entremêler des lignes narratives multiples à la fois autonomes et interdépendantes. ambitionne de dresser un portrait de groupe alliant intime et politique : une articulation proprement politique.

    Dans cet entretien, Robin Campillo raconte comment il s’est projeté et a projeté ce qu’il était enfance pour créer une matière filmique propre ; son rapport au réel et à l’imaginaire ; le scénario comme puzzle ; mais aussi comment faire la révolution à l’intérieur de son propre film.



    LES CHAPITRES

    00:01:18 – Lutter contre la sédentarité00:03:44 – Réalité hirsute et scénarios contradictoires00:07:47 – Le tournage hante l’écriture00:12:03 – La politique : de l’intime au collectif00:15:58 – Du portrait de groupe00:20:14 – Son enfance comme ressource formelle00:24:44 – Rendre le film aux malagasy00:31:20 – Découvrir de nouveaux mondes00:33:57 – « Veloma » par Mahaleo



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    • 37 min
    Sophie Letourneur, réalisatrice de "Voyages en Italie"

    Sophie Letourneur, réalisatrice de "Voyages en Italie"

    Entretien avec Sophie Letourneur, réalisatrice de "Voyages en Italie"

    revue.negatif.co/entretien/sophie-letourneur-voyages-en-italie/⁠



    RÉSUMÉ

    Venue au cinéma par les arts plastiques, Sophie Letourneur signe avec Voyages en Italie, un second long-métrage original en salles en 29 mars 2023. Film autoproduit, Voyages en Italie a été créé de bout en bout par Sophie Letourneur. Tour à tour scénariste, réalisatrice, actrice puis monteuse, la cinéaste intervient à toutes les étapes pour construire son geste entre documentaire et autofiction.

    Elle incarne son alter ego, Sophie, cinéaste parisienne en crise dans son couple parisien, ce qui la conduit, avec Jean-Fi (Philippine Katerine), à partir en Italie, plus précisément en Sicile, pour tenter de se sauver. L'enjeu est posé : faut-il rendre le quotidien extraordinaire ou chercher l'extraordinaire ailleurs ?

    Le film étonne par ses multiples couches : Sophie Letourneur l'a écrit à partir de sa propre expérience, pour faire de l'autobiographie une autodérision, et la rejouer dans une comédie quasi documentaire sous forme de road movie romantique voire en réalité anti-romantique, ou a-romantique.

    Dans cet entretien, Sophie Letourneur raconte comment elle a construit une méthode de fabrication adaptée à son projet : tournage d'une maquette filmée-montée en guise de repérages, opposition 35mm/caméra numérique vintage et texte donné aux deux comédiens via des oreillettes.



    LES CHAPITRES

    00:00:55 – Autoproduction et artisanat00:04:36 – Déprofessionnaliser le tournage 00:08:36 – Tendresse et amour du vieux couple00:13:14 – La maquette comme premier objet00:17:03 – Image hyperréelle00:20:51 – Un film de collage00:25:33 – Matière et instinct00:27:00 – Une trilogie



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    • 31 min
    #40 David Depesseville, cinéaste, réalisateur de "Astrakan"

    #40 David Depesseville, cinéaste, réalisateur de "Astrakan"

    Grand entretien avec David Depesseville, cinéaste et réalisateur du film "Astrakan"
    ➡︎ https://revue.negatif.co/grand-entretien/david-depesseville

    RÉSUMÉ

    Découvert dans la subversive sélection « Diagonales » du festival Premiers Plans d’Angers, Astrakan s’est révélé être un beau premier long-métrage, offrant un regard  tendre et brut sur l’enfance. Rencontrer David Depesseville nous a  permis de retracer pas-à-pas les gestes qui ont conduit à la création de  ce portrait sensible d’un orphelin, Samuel.

    Enfant placé dans une famille rurale et précaire du Morvan, il  rejoint un foyer composé d’une fratrie et deux parents. Marie et Clément  ont accueilli Samuel par nécessité financière (l’allocation versée en  échange de cette prise en charge), mais le considèrent peu à peu comme  un troisième fils. Malgré tout cela, Samuel demeure de fait un étranger  dans cette famille.

    Lycéen, David Depesseville écrivait sur les films. Il a continué  cette pratique réflexive dans un carnet et souhaite que le spectateur,  lui aussi, soit troublé par ses images : « J’aime bien les films qui  demandent à repenser le film a posteriori. Remettre en cause la  perception du spectateur me semble être la moindre des choses pour  continuer de s’interroger sur qu’est-ce qu’une image ? qu’est-ce que je  vois ? comme je la vois ? » Tout un programme et une confiance folle  dans le cinéma pour le réaliser.

    LES CHAPITRES
    00:00:00 – Introduction
    00:01:43 – D’une cinéphilie secrète au désir de filmer
    00:10:54 – Puissances mélodramatiques de l’orphelin
    00:18:22 – Insuffler un souffle dès le scénario
    00:23:43 – Samuel et la mémoire traumatique
    00:29:33 – Écrire des personnages complexes
    00:37:30 – Choisir les acteurs, voix et corps
    00:43:12 – Chuchotements et confiance
    00:49:26 – Le travail essentiel du découpage
    00:57:58 – Naturalisme et réalisme
    01:07:25 – Faire délirer le film
    01:13:27 – Les images au service de la musique
    01:23:05 – Continuer à filmer, à pratiquer

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    • 1 hr 26 min
    Claude Schmitz, réalisateur de "Lucie perd son cheval"

    Claude Schmitz, réalisateur de "Lucie perd son cheval"

    Entretien avec Claude Schmitz, réalisateur de "Lucie perd son cheval"
    https://revue.negatif.co/entretien/claude-schmitz-lucie-perd-son-cheval/

    RÉSUMÉ
    En 2019, nous rencontrions Claude Schmitz pour son étonnant court-métrage devenu long-métrage, Braquer Poitiers. Trois ans et une pandémie plus tard, le cinéaste belge revient avec ce qu’il nomme un « objet curieux peu définissable » : Lucie perd son cheval, un second long-métrage en salles en 8 février 2023.

    Pièce de théâtre avec une partie filmée, Lucie perd son cheval est devenu un film en adaptant la partie théâtrale de ce premier objet hybride pour en devenir un second, repoussant la frontière entre les mediums. Claude Schmitz filme Lucie Debay, à la fois femme, mère, actrice et chevaleresse, dans les Cévennes puis dans un théâtre à l’arrêt, où reprend une répétition du Roi Lear.

    Dans cette entretien où nous perdons le fil comme Lucie, il a été question du dispositif mis en place, sans préméditation, par Claude Schmitz. « Il faut créer des contextes où les uns et les autres puissent trouver des terrains de création et de vibration ». Comment advient une telle forme, si déroutante pour l’œil qui la découvre ?

    « J’ai l’impression d’être à l’endroit de l’observation, d’essayer de capter une présence et de la mettre dans un contexte qui n’est pas forcément complètement rationnel mais qui serait mutant, procédant par métamorphoses, par glissements de terrain ou par digressions. »

    De ces circonstances particulières de création à la question primordiale de la sieste au cinéma, Claude Schmitz interroge le pouvoir poétique du cinéma et l’imagine comme une possibilité de rêverie : « Je n’ai pas beaucoup d’imaginaire ou de vision. C’est le monde qui en est rempli. Si l’on est attentif, tout arrive. »

    LES CHAPITRES
    00:01:58 – Des objets curieux et peu définissables
    00:07:13 – Théâtre et cinéma : ruptures et carambolages
    00:13:50 – Sans scénario, inventions et improvisations
    00:17:42 – Portrait d'une femme et du métier d'actrice
    00:21:51 – Être à l'endroit de l'observation
    00:25:08 – Un projet qui s'invente en même temps qu'il se crée
    00:31:20 – Laissez-faire et autorité du réalisateur
    00:37:03 – Du cadre de sens et des petits cadres
    00:42:23 – S'endormir au cinéma & Pacifiction
    00:47:54 – Des supports à rêverie
    00:55:11 – À suivre : polar, années 80 et effondrement

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    • 1 hr 1 min
    Swann Arlaud, comédien dans "Tant que le soleil frappe"

    Swann Arlaud, comédien dans "Tant que le soleil frappe"

    Entretien avec Swann Arlaud, comédien dans "Tant que le soleil frappe"
    ➡ https://revue.negatif.co/entretien/swann-arlaud-tant-que-le-soleil-frappe

    Lumineux dans le long-métrage de Philippe Petit Tant que le soleil frappe en salles le 8 février 2023, Swann Arlaud était invité à présenter ce film au 5ème Festival international du film politique de Carcassonne. Il nous raconte sa vision et sa pratique du métier de comédien, un mot qu’il préfère à celui d’acteur. Pour lui, être comédien c’est avant tout « s’approprier un personnage pour le rendre vivant, pour lui donner une réalité même à l’intérieur de la fiction. »

    Dans Tant que le soleil frappe, Swann Arlaud incarne Max, un paysagiste marseillais rêvant de créer un espace végétal pour les habitants sur un espace en friche du centre-ville. « Le film politique confronte la société à elle-même, à ce qu’elle est », soutient le comédien qui assume de s’engager dans des films à plus petit budget mais qui lui tiennent à coeur.

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    • 29 min

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